Petit rongeur très mignon avec son masque de poils noirs autour des yeux, le lérot peut faire quelques dégâts au jardin et dans certaines parties de la maison. Cependant, ce rongeur nocturne, appelé aussi « loir des greniers » joue un rôle de régulateur de nuisibles. Ses différences avec le loir, ses habitudes de vie, sa nourriture, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le lérot.
Comment différencier le lérot du loir ?
Le lérot est assez similaire au loir. Et pour cause, ces deux animaux sont de la même famille ! Le lérot est souvent confondu avec le loir gris. Pour ne plus commettre l’erreur, sachez que le premier se distingue grâce à son bandeau noir au niveau des yeux, ses poils blancs au niveau du ventre et brun ou gris sur le dos. Il possède des oreilles assez grandes pour sa petite taille et mesure environ 15 cm (sans la queue). Le second est plus gros et de couleur grise. Il a une tête ronde, une queue non touffue et de gros yeux cerclés de noir.
Où trouve-t-on le lérot le plus souvent ?
Si le lérot habite dans les forêts ou les bois, on le retrouve aussi souvent dans les jardins – tout particulièrement les vergers – et parfois les habitations. Il se déplace d’arbre en arbre et le long des murs mais très rarement au sol. Ce petit rongeur nocturne n’est quasiment jamais visible de jour, où il reste généralement caché dans un nichoir abandonné par les oiseaux, un trou d’arbre ou bien les combles d’une maison. En effet, il ne sort qu’au crépuscule pour chercher de la nourriture. Par ailleurs, il hiberne pendant l’hiver et se reproduit uniquement au printemps.
Mais alors comment détecter sa présence ? Au jardin, il se fait démasquer en laissant des traces de dents sur les fruits du verger. Au sein de la maison, ses excréments dans les combles ou quelques dégâts au grenier le trahissent.
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Le lérot, ennemi ou allié au jardin ?
Ce rongeur abîme et mange les fruits au verger. Dans la maison, il peut salir le grenier avec ses déjections ou bien grignoter les stocks de fruits ou de grains. Enfin, il peut vous empêcher de fermer l’œil la nuit ou s’attaquer à votre isolation s’il a élu domicile dans vos combles. Pour autant, il joue un rôle très important dans la régulation naturelle de certains insectes nuisibles. C’est un allié au jardin car il se nourrit d’insectes et de larves qui peuvent causer de nombreux dégâts.
Que mange l’Eliomys quercinus ou lérot ?
Ce petit mammifère omnivore possède des incisives et des dents pointues qui lui permettent de manger des fruits (pommes et poires notamment) et baies mais également des insectes, des limaces et des escargots. Le lérot, comme la plupart des rongeurs, doit avoir une alimentation composée de matières grasses, protéines, glucides et cellulose.
Le lérot est-il une espèce protégée ?
Oui ! S’il est rare d’apercevoir un lérot, c’est une espèce protégée car menacée de disparition, notamment à cause de l’utilisation des pesticides. Cet animal ne peut donc pas être élevé en captivité. Pour l’attirer sur votre terrain, nous vous conseillons de planter des haies et des arbres fruitiers, sources de nourriture pour lui. N'oubliez pas : arbres, haies et buissons ont besoin d'élagage, de taille, de coupe et de sciage pour rester forts et en bonne santé !
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Comment le faire fuir du jardin ou des combles ?
Pour éviter qu’un lérot fasse des dégâts au jardin ou du bruit dans les combles, vous pouvez lui tendre un piège, en l’attirant avec un morceau de fruit ou de viande. Une fois capturé, vous pourrez le relâcher loin de votre maison. Vous voulez l’empêcher d’élire domicile dans votre grenier ? Mieux vaut boucher tous les trous par lesquels il pourrait s’infiltrer. Par ailleurs, sachez que le lérot a des prédateurs naturels : le chat, la chouette et le hibou mais aussi la fouine.
