Les plantes ligneuses indigènes accueillent souvent une plus grande diversité d’insectes que les espèces exotiques récentes, en raison de leur longue coévolution avec les animaux locaux. La présence abondante d’insectes favorise la diversité des oiseaux chanteurs indigènes qui se nourrissent de ces insectes.

Exemples de plantes ligneuses indigènes : saules, bouleaux, charmes, érables champêtres, sorbiers, pommiers sauvages, fuseaux, nerpruns et aubépines.

En général, les feuillus sont plus richement peuplés que les conifères.

Attention à la casse : Si vous devez couper des branches ou abattre des troncs, utilisez des outils appropriés comme des sécateurs ou une scie, et soyez prudent pour ne pas endommager les autres parties de l’arbre ou du jardin.

Seules les plantes capables de résister à la sécheresse, à la lumière limitée, à la carence en nutriments et à la forte pression racinaire d'un arbre peuvent prospérer à l'ombre des arbres autoportants. Parmi ces plantes, on trouve principalement des vivaces des sous-bois, telles que les muguets, les fougères, l'ail sauvage et l'aspérule, qui se sont adaptées à ces conditions difficiles. Au printemps, par exemple, les anémones des bois et les hépatiques profitent de la lumière filtrée à travers les arbres à feuilles caduques encore nus pour se développer. Ces espèces sont également plus résistantes à la sécheresse que beaucoup d'autres.

Le côté nord d'un arbre et la zone directement autour du tronc sont des endroits particulièrement difficiles en raison de l'ombre dense et du sol sec. Cependant, certaines plantes comme les cranesbills, les alchémilles, les fraises dorées et les asters ont réussi à s'adapter à ces conditions. Le lierre est également une plante d'ombre bien connue qui prospère dans ces environnements.

Le cercle extérieur autour du tronc, qui est généralement un peu plus humide, est propice à des plantes telles que les hostas, les bergenias, les géums, les astilbes, les heuchères et les astrantias. Certaines plantes ligneuses plus petites, comme le mahonia ou le buis, ainsi que certaines graminées ornementales, peuvent également s'adapter à la pression des racines.

Choisir les bons arbres pour le jardin

Pour ceux qui souhaitent planter des arbres dans leur jardin, il est crucial de comprendre les différents systèmes racinaires des arbres. Voici les trois principaux types :

• Arbres à racines latérales : Ces arbres développent un large système racinaire près de la surface du sol, avec quelques racines latérales s'enfonçant verticalement pour un meilleur ancrage. Comme les racines n'atteignent généralement pas les eaux souterraines, ces arbres dépendent davantage de l'eau de pluie, souvent prélevée dans les sous-bois. Exemples : érables de Norvège, épinettes, peupliers et saules.

• Arbres à racines pivotantes : Ces arbres forment des racines principales profondes qui plongent verticalement dans le sol et dépendent des eaux souterraines pour leur approvisionnement en eau. Exemples : arbres fruitiers tels que les pommiers, les cerisiers, les pruniers, ainsi que les pins et les sapins.

• Arbres à racines en cœur (obliques) : Ces arbres développent un système racinaire en forme de cœur, avec des racines verticales et horizontales qui assurent à la fois leur ancrage et leur approvisionnement en eau. Exemples : érables de Norvège, bouleaux, tilleuls, aulnes et hêtres.

En choisissant les bonnes espèces et en tenant compte des différents types de racines, nous pouvons mieux adapter nos jardins aux conditions spécifiques et maximiser la santé et la biodiversité de notre espace extérieur.