Culture et bienfaits du pourpier sauvage

Le pourpier sauvage est une plante particulièrement intéressante car c’est une herbacée à la fois facile à cultiver, esthétique et dotée de nombreuses propriétés. Elle est en effet comestible et très bonne pour la santé. Semis, récolte, conservation, idées de recettes… Tout savoir sur le pourpier sauvage, une plante pas comme les autres !

La floraison du pourpier sauvage a lieu de juillet à octobre.

Comment reconnaître le pourpier sauvage ?

Le pourpier sauvage est une plante herbacée de la famille des Portulacacées, originaire d’Asie et très présente dans les jardins du Sud de la France. Ses longues tiges rampantes ornées de petites feuilles rondes vertes peuvent atteindre 10 à 15 cm. Il offre une belle floraison jaune de juillet à octobre. Cette herbacée est parfois considérée à tort comme une mauvaise herbe mais n'arrachez surtout pas ! Elle possède en effet de nombreux bienfaits tant pour ses aspects nutritifs que pour sa capacité à soigner certains maux.

Semis, récolte, arrosage, entretien : comment cultiver le pourpier sauvage au jardin ?

Attention à ne pas trop arroser le pourpier sauvage, il n’a besoin que de peu d’eau.

Semer le pourpier sauvage

Vous pouvez semer le pourpier dès mars sous abri ou à partir du mois de mai dans les régions les plus fraîches. En pleine terre, le semis peut se faire entre le printemps et le mois de septembre, tous les 20 cm. Choisissez un endroit ensoleillé, pendant au moins 4 à 6h par jour. Le pourpier aime les sols légers et bien drainés donc retournez la terre avec la serfouette de GARDENA pour l’aérer avant d’effectuer vos semis et arrosez de façon à maintenir le substrat humide.

Récolter le pourpier

Le pourpier peut être récolté minimum 2 mois après le semis mais avant les premières gelées, en coupant simplement les pousses mais pas trop court. N’oubliez pas d’arroser après la récolte, cela va stimuler l’apparition de nouvelles pousses.

Les pucerons font partie des nuisibles qui peuvent s’attaquer au pourpier.

Entretien et conservation du pourpier

Le pourpier n’a pas besoin de beaucoup de soins et ne s’arrose que la première année. Il réclame simplement un binage et un désherbage de la terre avant plantation. Attention, le pourpier sauvage ne se conserve pas très longtemps ! Après la récolte, vous devez le consommer le jour-même ou le lendemain ou alors le mettre au frigo pendant 2-3 jours.

Multiplier le pourpier

Pour accroître votre culture de pourpier, rien de plus simple : récoltez les graines avant l’hiver, entre septembre et octobre ; faites-les sécher sur du papier type papier journal ou essuie-tout dans une pièce sèche mais sans soleil direct ; et conservez-les dans une boîte hermétique. Vous pourrez alors les semer l’année suivante.

Les maladies et ravageurs du pourpier sauvage

Si c’est une plante résistante, le pourpier sauvage peut toutefois être atteint par certaines maladies comme le mildiou, qui se détectera par des taches brunâtres ou blanchâtres sur les feuilles. En prévention, évitez d'arroser les feuilles et espacez les plantes pour faire circuler l’air entre les cultures. Un excès d’humidité ou un sol mal drainé peut aussi provoquer la pourriture des racines. Côté insectes, les pucerons peuvent s’attaquer à la sève de la plante. Pour les éloigner, utilisez un peu d’eau savonneuse dans le pulvérisateur à gâchette de GARDENA. Enfin, les limaces et escargots se régalent avec les feuilles du pourpier ! Nous vous conseillons de saupoudrer des coquilles d’œuf broyées pour les empêcher d’atteindre votre potager.

Le pourpier sauvage se mange en intégralité après avoir été rincé.

Comment consommer le pourpier sauvage ?

Acidulé et légèrement citronné, le pourpier sauvage se consomme cru comme un légume ou un condiment mais peut aussi se cuire comme des pousses d’épinards. Vous pouvez consommer l’intégralité de la plante : les tiges et les feuilles. Nous vous conseillons de le déguster en salade, sauté à la poêle (pas longtemps pour garder toutes ses propriétés nutritionnelles) avec un peu d’oignon et des pommes de terre, en soupe ou velouté froid, en omelette, dans une tarte ou une pizza, en farce dans un poisson… Ce ne sont pas les idées qui manquent. Vous n’avez pas d’idées pour vos salades ? N’hésitez pas à mélanger le pourpier avec du quinoa, des lentilles, des fruits ou du fromage frais pour jouer sur le côté sucré-salé.

Les propriétés et bienfaits du pourpier sauvage

Peu calorique (16 kcal/100g) et riche en protéines, le pourpier sauvage est utilisé dans le régime crétois grâce à ses propriétés antioxydantes. Il contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires et régule la tension artérielle. C’est une plante extrêmement riche en omega-3 mais aussi en vitamine E et C, minéraux et nutriments (potassium, magnésium, calcium, fer). Attention cependant car, à forte dose, ce végétal est diurétique et peut se transformer en laxatif. Par ailleurs, son suc s’utilise aussi directement sur la peau. Il a des vertus hydratantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Vous pouvez mâcher des feuilles de pourpier pour calmer des maux de gorge ou une inflammation des gencives. En infusion (une demi-cuillère à soupe dans une tasse d’eau), elles apaisent les brûlures d’estomac et facilitent la digestion.

Cette plante herbacée est aussi bio-indicatrice. Le pourpier permet de connaître la nature du sol. Vous en trouvez beaucoup dans votre jardin de façon naturelle ? C’est que votre terrain est trop compact, pas assez aéré et manque de calcium.