Méthodes de jardinage, choix de plantes, produits d’entretien, aménagement d’abris ou pas : au jardin, chacun de nos faits et gestes a un impact sur les espèces, végétaux, oiseaux, animaux, insectes qui peuplent les lieux. Mais alors, que faire pour assurer l’équilibre des animaux et végétaux dans notre espace extérieur ? La réponse en une infographie et un top 10 des astuces pour préserver la biodiversité au jardin.
1. Choisir une flore locale
Finis les arbustes et plantes exotiques que l’on choisit pour des raisons purement esthétiques sans prendre en compte leurs besoins naturels. Il est grand temps de privilégier les espèces végétales issues de votre région. Maillon essentiel de l’écosystème, celles-ci s’adaptent mieux que toute autre plante au climat, aux saisons et aux animaux du jardin.
2. Privilégier des haies végétales
Il y a mieux que de construire des murs pour délimiter votre espace extérieur puisqu’il existe l’option « haies végétales ». À base d’arbustes feuillus denses qui contrent le vent et les vis-à-vis, allier clôture et nature devient possible. Et ce pour le plus grand bonheur des insectes, oiseaux et autres petits animaux sauvages qui y trouveront refuge ! Ou comment réussir la préservation de la biodiversité en ville.
3. Accepter les mauvaises herbes
On pense trop souvent, à tort, que mauvaises herbes et pelouse ne font pas bon ménage. Halte aux idées reçues, tant que les adventices ne sont pas invasives, elles sont les bienvenues pour favoriser la biodiversité. Au lieu de les arracher systématiquement, on n’hésite donc pas à les laisser s’épanouir sur une parcelle du jardin façon prairie sauvage. Elles formeront ainsi un gîte idéal pour les papillons et les abeilles.
4. Suspendre des nichoirs et mangeoires à oiseaux
Afin d’attirer les oiseaux au jardin, rien de tel que de leur offrir un abri où ils pourront se réfugier par temps froid, manger ou même faire leur nid. Que l’on opte pour un nichoir, une mangeoire ou les deux, on veille à les installer à une hauteur suffisante de façon à protéger mésanges et moineaux des prédateurs.
5. Opter pour des plantes mellifères et des arbres fruitiers
Les unes sécrètent du nectar ou du miellat, substances à partir desquelles les abeilles font du miel, les autres sont une grande source de nourriture pour la faune sauvage. Que de bonnes raisons pour planter des espèces mellifères (comme l’étable ou le châtaigner) et des arbres fruitiers au jardin pour faciliter la présence d’oiseaux et d’insectes au fil des saisons dans votre jardin.
6. Réduire la pollution sonore et visuelle
Le bruit et la lumière artificielle perturbent le cycle des animaux et leur moyen de défense face aux prédateurs. Penser à eux, c’est donc commencer par être moins bruyant, mais aussi par réduire l’usage de l’éclairage extérieur. Tout pour que l’écosystème des petits animaux du jardin soit le plus naturel possible, même en ville !
7. Tondre la pelouse avec modération
L’ère des pelouses tondues à raz est révolue au risque de voir les espèces en tout genre se raréfier et le sol s’épuiser. Pour que la nature reprenne ses droits, il importe de repenser sa méthode de tonte en diminuant la fréquence, en augmentant la hauteur de coupe et en laissant, si possible une parcelle à l’état sauvage.
8. Nourrir le sol avec du compost
Les composteurs sont une véritable réserve de biodiversité puisqu’ils accueillent des milliers de micro-organismes venus décomposer la matière organique provenant des déchets verts. Un choix gagnant-gagnant au vu de l’engrais gratuit et de bonne qualité obtenu pour nourrir le sol du jardin ou du potager !
9. Bannir les pesticides
Avec du vinaigre blanc ou du savon noir, c’est facile de mettre les pesticides d’origine chimique au placard, jugés toxiques pour les sols, mais aussi pour les différentes espèces animales et végétales. Vive le jardinage à base de produits neutres, tout aussi efficaces et bien plus naturels !
10. Recycler les déchets de jardinage
On a tendance à vouloir s’en débarrasser, et pourtant, certains déchets de jardin sont tout indiqués pour préserver la biodiversité. Branchages coupés, tas de feuilles mortes ou touffes de mousse sont autant d’espaces dont les oiseaux ou insectes raffolent. Alors, pourquoi ne pas les conserver durablement et en faire des coins de refuges naturels ?